Digital version:
from " Live in Paris: First American Folk Blues Festival 1962 "
Released : May 04 2015.
Label : Body & Soul
Cover :
link for the digital format : Amazon and Qobuz
And more info soon from the label Frémeaux & Associés : http://www.fremeaux.com
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The French program for the concert in Paris ( Olympia ) October 20, 1962 :
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French poster for the 2 shows :
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-John Lee Hooker, Olympia 1962. Blues Again ! n°11.
Report from Christian Casoni : http://bluesagain.com/p_dossiers/john%20lee%20hooker.html
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Photos from Olympia :
John Lee Hooker :
Helen Humes, Armand "Jump" Jackson, Shakey Jake, Sonny Terry & Brownie McGhee, Willie Dixon :
T-Bone Walker :
Olympia the day of the shows, Memphis Slim, Shakey Jake, Memphis & Bernard de Bosson & Willie :
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Picture from Olympia on LP/EP Front Cover :
T-Bone Walker / Classic Indigo Vocals And Guitar - His Original 1945-1950 Performances / French
John Lee Hooker / One Bourbon One Scotch One Beer & Stella Mae / French Single
Sonny Terry & Brownie McGhee / Back Country Blues / French
John Lee Hooker / Rhythm And Blues / French Single
John Lee Hooker / The Great Blues Sounds Of John Lee Hooker / French
Sonny Terry & Brownie McGhee / Anthologie Du Blues Vol 5 / French
John Lee Hooker / Don't Turn Me From Your Door / French
T-Bone Walker / Call It Stormy Monday - The Essential Collection / USA
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- Jazz Magazine n° 87, October 1962
( advertising for the Olympia shows from Europe 1 )
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-Jazz Hot, N° 182, December 1962.
( Photos and Info of Olympia and Manchester concerts )
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Report of the Olympia concerts :
1962, LA PREMIERE TOURNÉE
L'idée d'un concert rassemblant sur une même scène les musiciens de blues les plus divers est née en 1960 d'une rencontre entre le critique Joachim Berendt et le batteur Jump Jackson, chez qui une jam-session avait été improvisée. Berendt eut ainsi la révélation de la vitalité du blues à Chicago, et persuada les producteurs Horst Lippmann et Fritz Rau de donner corps à un projet inédit : organiser d'une part un spectacle télévisé dans le cadre de l'émission "Jazz Gehört und Gesehen" et d'autre part une tournée internationale, à l'origine limitée à l'Allemagne, la Belgique, la Suisse, l'Autriche et la France.Deux ans plus tard on vit donc apparaître sur les écrans, dans un décor de western et au milieu de figurants qui mimaient la vie quotidienne à grand renfort de palabres et de travaux d'aiguille, une brochette de musiciens quelque peu hétéroclite. Outre Memphis Slim et Willie Dixon, on retrouvait le tandem Sonny Terry-Brownie McGhee déjà connu du public européen, et la chanteuse de jazz Helen Humes accompagnée pour la circonstance par le pianiste Davor Keifish. L'innovation résultait essentiellement de la présence de musiciens de Chicago comme Shaky Jake, et surtout de deux artistes dont la visite allaient marquer le Festival 1962 : John Lee Hooker et T-Bone Walker.
L'intention des organisateurs était essentiellement pédagogique, et les premiers concerts s'accompagnaient de longues introductions expliquant ce que représentait le blues dans l'histoire et dans le vécu du peuple noir américain. Horst Lippmann n'avait aucune certitude de couvrir les frais engagés pour cette tournée, initialement prévue comme un événement unique.
Non seulement les concerts firent salle comble, mais l'événement suscita l'enthousiasme d'un public bien plus jeune que celui que visaient les organisateurs. "Pour la première fois", écrivaient Jacques Demêtre et Marcel Chauvard à l'issue des deux concerts à l'Olympia, "le blues authentique sort des clubs d'initiés et s'installe en position de force dans une des plus grandes salles parisiennes".
En Grande-Bretagne, où une seule représentation avait été organisée in extremis sans campagne de promotion, la nouvelle se propage de bouche à oreille : en auto-stop ou en véhicule de location, tout ce que la jeunesse compte d'amateurs et de musiciens de Rock converge vers Manchester. A la fin du spectacle, un délire sans précédent s'empare du public qui envahit la scène, tente d'obtenir des autographes ou de toucher les chanteurs. Un jeune homme s'essaie à l'harmonica devant Shaky Jake "Can I have a go?"… il s'appelle Mick Jagger.
Malgré son caractère semi confidentiel et improvisé, ce premier festival demeure dans les mémoires comme un événement sans précédent, et nombre de jeunes musiciens en retirent le sentiment exaltant que plus rien ne sera désormais comme avant. De fait, non seulement les enregistrements réalisés à Hamburg le 18 octobre ont propulsé le Shake It Baby de John Lee Hooker au sommet des ventes, mais le marché européen du disque s'est ouvert au blues de manière décisive, se plaçant pour plusieurs années devant le marché américain.
( Patrice Champarou )
http://www.gazettegreenwood.net/an2003/n56/afbf1.htm#haut
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The Blues in France :
C’est l’American Folk Blues
Festival (l’A.F.B.F.) qui fait vraiment connaître le blues aux
Européens. A la fin des années 50 deux Allemands amateurs de jazz, Horst
Lippmann et Fritz Rau, décident de populariser le blues. Ils mettent sur pied
un festival avec les artistes John Lee Hooker, Memphis Slim, Willie Dixon,
Sonny Terry, Brownie McGhee, Helen Humes, Shakey Jake, T. Bone Walker et Jump
Jackson. La vocation de ce festival est d’être pédagogique. Les musiciens
représentent différents aspects du blues : la cote ouest avec T. Bone, le
piedmont avec Sonny Terry et Brownie McGhee, Detroit avec John Lee Hooker... Le
livret du festival est très documenté, renseignant à la fois sur les musiciens
et sur l’histoire du blues.
Ce premier festival de blues à lieu à
l’Olympia le 20 octobre 1962. Deux séances sont prévues : une à 20 heures et
l’autre à 22 heures. Elles sont toutes les deux complètes. Parmi les
spectateurs on trouve des amateurs de jazz, mais aussi un public plus jeune, issu de la mode yé-yé.
Le festival est un grand succès. « Comme on peut le constater, ces deux concerts
étaient remarquablement conçus et réalisés. A la fois variés et captivants, ils
se sont déroulés pendant plus de deux
heures chacun, sans l’ombre d’une monotonie ou d’un ennui quelconque chez les
spectateurs » écrit Jacques Demetre. Un incident vient cependant troublé le
festival : T. Bone Walker est en train de chanter, il commence à faire le grand
écart et à jouer de la guitare dans le dos en même temps. « Ici commence l’affliction : des hués
(poussées par une vingtaine de muffles) retentirent pendant ce dernier morceau
et reprirent lorsque T. Bone eu fini de jouer ».
Le même incident se reproduit quand T. Bone revient sur scène pour le second
concert, à la grande colère d’Hugues Panassié qui menace d’en venir aux mains
avec les fauteurs de troubles ! Mis à part cet incident, le festival est une
vraie réussite. Et Jacques Demetre de conclure : « Pour la première fois en effet,
le blues authentique sort des clubs d’initiés et s’installe en position de
force dans une des plus grande salle parisienne. Désormais, les portes de Paris
sont largement ouvertes aux autres grands du blues : Lightnin’ Hopkins, Muddy Waters,
Elmore James, Howlin’ Wolf, Little Walter et B.B. King ».
A partir de la fin des années 50 on
assiste à un phénomène de popularisation de la musique noire américaine, grâce
d’une part à une accélération des études dans les milieux du jazz, d’autre part
aux mouvements du rock and roll puis du folk.
L’A.F.B.F, qui fait véritablement
découvrir le blues au grand public français, est la réunion de ces deux
phénomènes, ce que montre son public hétéroclite, constitué de personnes de
tous âges. Le succès de l’A.F.B.F. est tel que la tournée, qui au départ devait
être unique, devient annuel.
( Philippe Sauret )
http://www.gazettegreenwood.net/doc/bluesfrance/part13.htm#_ftnref22--------------------------------------------------------------------------------------------
Blues Story 1962 by Gérard Herzhaft.
Amazon.fr
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Bulletin du Hot Club de France
N°122 - November 1962
Review of the 2 concerts in Paris by Hugues Panassié
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Review from Michel C about the Olympia Concert :
Hello Vincent. I do not have many clear memories of this concert if not: T-Bone Walker performing "I Want to See My Baby" by his solo with his guitar over his shoulders,booed by some of the assistance (my old age at the time). Memphis Slim and Willie Dixon performing "Stewball. The artists performing "Bye Bye Baby " in closing the show. John Lee Hooker seemed a little lost all alone with his guitar in the middle of the stage too big for him.
I think at least all the LP tracks were played. I was the first show, I'm not sure there have been two. I'm sorry but it's been almost 49 years now ... and I was 20! That's all I cansay even under torture I'll add anything ... unless you invent but then without me. I hopevery soon to Vincent.
Michel C. pour l'équipe d'Abc Blues & Soul.
(abcbluesandsoul.com)
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